vendredi 29 août 2014

patienter

j'avais confié à la nuit le souci de ma décision
il m'est apparu clairement que si je continue à hésiter, c'est que il n'y a aucune urgence à prendre un antidépresseur

Hier j'ai reçu la bonne nouvelle que mon taux de CRP était redescendu à la normale
Pourtant le médecin ne souhaite pas que je baisse déjà les doses de cortisone et d'immuran dont j'ai dû ré-augmenter les doses suite à  ma dernière flambée d’inflammation
C'est dommage, car ces médicaments, surtout l'immuran me perturbent pas mal surtout en fin d'après midi: je plonge alors dans des tremblements intérieurs, un stress anxieux, qui ne sont pas faciles à vivre!

Il y a des jours (comme hier) où je suis simplement mal, déprimée, sans joie, sans énergie surtout
D'autres où miraculeusement je me sens bien

C'est dans les moments où c'est difficile que je suis tentée de commencer le traitement antidépressif
Mais je sais que les conséquences seront lourdes: effets secondaires que je n'ai pas envie d'ajouter à ceux que je supporte déjà, et la dépendance qui me rendra difficile le sevrage

Je n'ai pas en moi cette urgence absolue de prendre ce médicament, avec cette impression que j'en ai un besoin urgent, que je ne peux plus m'en passer

Que faire pour bien faire?
La réponse est en moi, elle me demande de patienter encore un peu


jeudi 28 août 2014

Une décision

On ne pourra pas dire que je n'ai pas résisté!
cela fait trois mois que je bataille contre cette déprime qui me fauche la plupart de mes énergies
Pour les raisons que j'ai exposées ici, j'ai refusé de prendre l'antidépresseur qui m'avait été prescrit
Il me faut humblement reconnaître que j'ai eu tort
Cela ne s'arrange pas comme je voudrais
Il y a des jours où je retrouve mon énergie, ma joie de vivre et l'espoir que tout ira bien maintenant
D'autres où sans me l'expliquer, je chute dans le grand trou du mal-être

Je n'y arrive pas ...

Et ce soir, alors que j'ai reçu de bonnes nouvelles des examens de contrôles mensuels, je me suis effondrée
Tout cela m’apparaît comme si (trop) difficile

Sans hésiter une seconde de plus, je suis allée à la pharmacie, j'ai acheté l'antidépresseur
Je fais là un immense pas en avant, du moins je l'espère
J'accepte de me laisser aider par un médicament qui, le médecin me l'a certifié, ne me fera aucun tort
Au contraire!

Ce soir pour la première fois j'étais ^prête à faire ce pas: reconnaître que j'ai besoin de ce médicament qui m'aidera
Demain au petit déjeuner, je prendrai la première gélule d'une longue série

Je me répète que ce n'est pas une démission, c'est une décision responsable


deux heures plus tard
je suis allée lire la littérature médicale sur cet antidépresseur
et je fais trois pas en arrière
ce ne sera pas encore demain que je le prendrai
il faut que je me renseigne davantage
je redoute les effets secondaires et l'accoutumance




mardi 5 août 2014

il est temps

Non, je ne vais pas très bien
Oui l’artérite temporale a reflambé, d'où une dose plus forte de cortisone et compagnie
Oui c'est angoissant et difficile à vivre
Je me sens glisser de plus en plus dans la déprime

Hier j'ai vu un psychiatre
Il me prescrit un antidépresseur
Je n'arrive pas à faire le pas d'aller le chercher
cela supposera de le prendre...
Dois-je passer par un médicament supp pour sortir de mon trou?

Tout en moi résiste
 Bon, j'ai la prescription
j'attends encore un peu

j'irai marcher davantage, il fait beau, je me laisserai toucher et bercer par le vent
J'écouterai ma petite voix intérieure

Je recommencerai à écrire un peu, là se trouve ma remontée
Il est temps