j'avais confié à la nuit le souci de ma décision
il m'est apparu clairement que si je continue à hésiter, c'est que il n'y a aucune urgence à prendre un antidépresseur
Hier j'ai reçu la bonne nouvelle que mon taux de CRP était redescendu à la normale
Pourtant le médecin ne souhaite pas que je baisse déjà les doses de cortisone et d'immuran dont j'ai dû ré-augmenter les doses suite à ma dernière flambée d’inflammation
C'est dommage, car ces médicaments, surtout l'immuran me perturbent pas mal surtout en fin d'après midi: je plonge alors dans des tremblements intérieurs, un stress anxieux, qui ne sont pas faciles à vivre!
Il y a des jours (comme hier) où je suis simplement mal, déprimée, sans joie, sans énergie surtout
D'autres où miraculeusement je me sens bien
C'est dans les moments où c'est difficile que je suis tentée de commencer le traitement antidépressif
Mais je sais que les conséquences seront lourdes: effets secondaires que je n'ai pas envie d'ajouter à ceux que je supporte déjà, et la dépendance qui me rendra difficile le sevrage
Je n'ai pas en moi cette urgence absolue de prendre ce médicament, avec cette impression que j'en ai un besoin urgent, que je ne peux plus m'en passer
Que faire pour bien faire?
La réponse est en moi, elle me demande de patienter encore un peu