- reconnaître la peur en moi, (les peurs...)
- au lieu de vite vite vite les balayer, les regarder en face, en prendre pleinement conscience (ouh lala, elle est folle ou quoi? )
- me demander: qu'est-ce que je vais en faire?
- suivre ce qui me rend (un peu plus) vivante (parmi les divers ressentis ou/et idées qui me seront venus à la conscience)
Exemple concret:
- peur d'un jour devenir aveugle. Oui, c'est comme ça! Ce n'est pas une petite peur de rien du tout, ce n'est pas une peur inventée. Elle est fondée: les alertes se suivent... et se ressemblent...
- en général quand cette peur surgit dans ma tête, elle va se loger aussitôt dans mes tripes, juste en dessous de l'estomac là, y causant un méli-mélo de trucs indigestes. C'est bien simple cette perspective est affreuse, pire que dans un film d'horreur, je ne veux absolument pas devenir aveugle, il me semble que si cela arrivait, je choisirais de mourir.
- au lieu de vite vite vite me forcer à penser à autre chose, en me distrayant, en faisant n’importe quoi..., je me pose, j'affronte (courageusement) cette peur: je la ressens à fond, je l'interroge, je l'écoute, je la médite, je la respire calmement, je cherche dans quel endroit de mon corps elle m’atteint (pour moi c'est comme des coups de poignard dans la poitrine, qui me coupent littéralement la respiration!
- à force de me laisser ressentir ce chaos, au bout d'un moment plus ou moins long (parfois très long!) il finit par se calmer légèrement, et des coins de ciel bleu apparaissent timidement dans mon ciel d'orage noir, Des brins d'espérance me visitent, sous forme d' idées de créativité nouvelle. Petit à petit je me relève de mon marasme
- il ne me reste plus qu'à suivre ce qui m'est soudain apparu comme vivant pour moi. Cela peut être des petites choses très simples, comme de mettre mes chaussures de marche, toutes affaires cessantes, et d'aller chercher au dehors un peu d'élargissement, de respiration à ma vie...